INSIDE THE GREEN ZONE

La réponse pour obtenir mon accréditation se fait attendre mais c'est un délai normal. Je pourrai sortir de la zone mais je préfère patienter ici. J'ai prévenu Abbas que nous irions a Sadr-city demain ou après-demain.

J'ai fait la connaissance de Matthias un journaliste allemand qui travaille a Washington. Lui aussi m'a prodigue de précieux conseils quant au métier de journaliste embarque. Nous sommes les seuls Matthias et moi a avoir passe la nuit dans le média lounge du CPIC. Alors pour tuer le temps, je fais quelques parties de ping-pong avec les Marines. Je leur mets la rouste... Mais j'ai la victoire modeste, faut voir leurs bras !

Il y a de la nourriture a profusion, tout ce que vous désirez en boisson et un écran plat immense avec lecteur DVD. Et des ordinateurs connectes a internet. Et tout ça est gratuit.

Tous les soldats ont entendu parler de mon périple: être entre en Irak depuis la Turquie et avoir atteint Bagdad par mes propres moyens pour finalement arriver dans la zone verte. Ils sont assez sidérés. D'habitude les journalistes arrivent a Amman en Jordanie ou au Koweit puis sont pris en charge par l'armée US. Un avion de l'US Air Force les emmène a l'aéroport militaire de Bagdad d'où ils sont escortes en véhicules blindes jusqu'à la zone internationale. Je ferai comme ça la prochaine fois...

Les Marines sont très sympa. Les contractors des compagnies privées de sécurité aussi. Dans ce secteur de la zone verte ils sont Péruviens et Ougandais. Ils essaient de parler un peu français quand ils voient mon passeport. Ce sont eux qui montent la garde et vous contrôlent aux check-points de la zone.

Il y a même une radio, Freedom Radio, qui émet depuis le CPIC. C'est un vrai studio de radio avec un DJ-soldat.