Un Carnet De Route

Nadjaf (نجف en arabe), 900 600 habitants (population estimée en 2008) situee à environ 160 km au sud de Bagdad. Elle est la capitale de la province de Nadjaf.
La ville est un haut lieu de l'islam chiite et le centre du pouvoir politique chiite en Irak. Elle abrite notamment le mausolée d'Ali. Nadjaf est le troisième lieu saint chiite, derrière La Mecque, Médine et devant Kerbala. Sa hawza (Une hawza (ou haouza, howza, howze) (en arabe et persan : حوزة), ou plus complètement ḥawza ˤilmiyya (حوزة علمیة, territoire du savoir) est un séminaire religieux chi'ite duodécimain. Le terme a plusieurs acceptions : il peut désigner un seul séminaire ou l'ensemble des séminaires d'un lieu, plus particulièrement d'une ville.), est la plus importante avec celle de Qom en Iran.

Kerbala (arabe : karbalāʾ , كربلاء ; aussi traduite en Karbala ou Kerbela) est située à 100 km au sud-ouest de Bagdad. Sa population en 2003 était de 572 300 habitants. C'est la capitale de la province de Karbala.
Les chiites la considèrent comme leur quatrième Lieu saint après la Mecque, Médine et Nadjaf. En 680, à Kerbala, l'imam Al-Hussein ibn Ali ibn Abi Taleb a été décapité par les soldats de Yazid fils de Mu`âwiya que Hussein venait de refuser de reconnaître comme calife légitime. Les hommes de Yazid ont montré et fait voltiger sa tête avec joie.

Falloujah est une ville d'Irak située dans la province d'Al-Anbâr. Sa population est estimée à 300 000 habitants.
Située à 69 km à l'ouest de Bagdad, sur l'Euphrate, elle constitue un carrefour important sur la route reliant la capitale irakienne à la Jordanie.
Falloujah est connue en Irak comme la « cité des mosquées » en raison du nombre élevé de temples dans la ville et sa région immédiate (plus de 200). La ville a été pendant longtemps le centre intellectuel le plus important des musulmans sunnites de la région.

Nasiriyah, An-Nāşirīyah est une ville d'Iraq qui compte environ 250 000 habitants.
Elle est le chef-lieu du gouvernorat de Dhi Qar.
La population est principalement chiite. Le parti communiste irakien a été fondé à Nassiriya vers 1932.

Bassora1 est la seconde ville d’Irak avec une population estimée à environ 2 300 000 hab à 2008. C'est la capitale de la province d'Al-Basra. C’est le principal port du pays. Bassora est la capitale de la province de Bassora. La ville est située dans le Chatt-el-Arab, estuaire commun des fleuves Tigre et Euphrate, à 55 km en amont du Golfe Persique et à 550 km de Bagdad, capitale irakienne et plus grande ville du pays.
Le secteur entourant Bassora jouit de ressources substantielles de pétrole. De nombreux puits de pétrole recouvrent le secteur et la raffinerie de la ville a une capacité de production de 140 000 Barils/jour. La ville a également un aéroport international.
Un réseau de canaux a traversé la ville, lui donnant le surnom de « Venise du Moyen-Orient ».
Bassora est une région fertile, avec une production importante de riz, de maïs, d’orge, de millet, de blé, de dattes, et de bétail. Pendant longtemps Bassora produisait les dattes les plus succulentes au monde.
Les musulmans de cette région sont principalement membres du chiisme duodécimain. Un grand nombre de sunnites et un nombre restreint de chrétiens vivent également à Bassora.
Vivent aussi parmi eux les restes de la secte gnostique préislamique des Mandéens.

Kirkouk est une ville du nord de l'Irak capitale de la province de Kirkouk.
L'histoire de Kirkouk remonte à l'antique Mésopotamie. Elle s'est développée sur le site de l'antique Arrapha, une des principales villes de l'empire néo-assyrien. Aujourd'hui, elle est un des plus grands centres pétroliers de l'Irak. pétrolier.
Cette ville est peuplée de 1,200,000 habitants environ (en 2008) et a traditionnellement eu une majorité Turkmènes et Kurdes, mais elle fut fortement arabisée par Saddam Hussein dans les années 1980.

Mossoul est une ville d'Irak sur les deux rives du Tigre, avec cinq ponts qui relient les deux côtés. Chef-lieu de la province de Ninawa, en Haute-Mésopotamie, elle compte environ 1,5 million d'habitants, ce qui en fait la deuxième ville irakienne en termes de population, après Bagdad et avant Bassorah.

Souleimaniye ou Sulaymaniya (en arabe : السليمانية (as-sulaymāniya)) est la capitale de la province d'As-Sulaymaniya au nord-est de l'Irak. Fondé en 1784, par Sulaiman Pacha Baban, d'une population d'environ un million d'habitants kurdes. En Kurde "Sulaimany".
Dans cette ville existent quatre usines, de production de cigarettes, de sucre, de ciment. Une université avec ses facultés de médecine, ingénierie, littérature, beaux-arts, économie et gestion, droit et autres. Trois cinémas, cinq théâtres, deux stades, trois piscines. Les moyens de transport sont uniquement routiers. Une dizaine d'hôtels dont deux à 4 étoiles. Deux parcs, une vingtaine de mosquées. Deux églises, jusqu'aux années 1980. Il y avait également une synagogue.
Le climat : d'un hiver assez froid avec la neige et les températures à moins de -5°C à -10°C et d'un été chaud et sec, la température peu arriver environ de 35°C à 40°C.
Depuis l'année 2005, un aéroport international se trouve près de Bakerageo, qui permet même à présent de gagner Kurdistan sans faire escale à Bagdad. A ce jour, il existe des liens hebdomadaires entre Souleimaniy et quelques villes d'Europe : Francfort, Munich, Amsterdam et Stockholm.

Retour a Sadr-city ce matin en compagnie de Matthias, d'Abbas et de Raed.

L’Armee du Medhi (ou du Mahdi) est une milice islamiste chiite irakienne, particulièrement implantée parmi les classes les plus pauvres de la population chiite, en particulier dans les faubourgs de Bagdad, notamment Sadr city, et dans le Sud profond irakien. Elle est le bras armé du mouvement politique dirigé par Moqtada al-Sadr. Ses membres portent une tenue noire en guise d'uniforme.

Elle s'est affrontée à plusieurs reprises avec la Coalition militaire en Irak, notamment en avril 2004 à Bagdad, et en août de la même année à Najaf.

A l'image du Hezbollah libanais, elle n'est pas qu'un groupe armé, mais dispose également d'un volet d'action sociale, qui est particulièrement populaire à Sadr city, où elle pallie les défaillances de l'Etat irakien pour les services publics et la sécurité. Elle s'est très vite structurée après la chute de Saddam Hussein. D'après des informations parues dans la presse, elle connaîtrait une crise de commandement. Moqtada al-Sadr, en particulier, aurait perdu le contrôle de certains de ses membres. Elle est accusée par les États-Unis et de nombreux sunnites de fournir la plupart des membres des escadrons de la mort qui multiplient les exactions contre les sunnites.

En 2007, un cessez-le-feu et même une certaine collaboration à lieu avec les autorités irakiennes et américaine et al-Sadr cherche à évité une affrontement frontal avec ces dernières.

En 2008, l'armée irakienne s'est lancé dans une vaste offensive ciblé contre les unités armées de cette milice qui à fait un millier de victimes.

Moqtada al-Sadr a annoncé le 14 juin 2008 qu’il renonçait à participer aux élections provinciales d’octobre, tout en acceptant de démilitariser ses forces. L’Armée du Mahdi doit être remplacée par une structure en cellules destinées à “combattre l’occupation américaine” et s'occuper plus d'oeuvres sociales.

A toutes et à tous, recevez tous mes voeux de bonheur, de succès et de bonne santé pour cette nouvelle année. Je suis arrivé hier soir à NYC. J'ai déballé quelques affaires et sorti quelques "souvenirs" dont ceux-ci...

J'ai un vol pour l'aéroport international de Bagdad (BIAP) aujourd'hui a 15h15 d'où je prendrai un autre vol pour le Koweit. Mon périple irakien s'achève donc dans quelques heures, je retourne a NYC...

Je vous donne rdv le 30/01/2009 pour un second séjour en Mesopotamie et une toute nouvelle aventure en Afghanistan jusqu'au 5 avril.

Et pendant ce temps-la, Tsahal bombarde Gaza et tue 200 personnes... Et Khaled Mechaal, chef politique du Hamas en exil à Damas, a lancé un appel à une 3eme intifada contre Israël.

Je souhaite vous parler de la société Kellogg Brown and Root, anciennement nommée Halliburton (je ne suis pas sur de l'orthographe). La société de Dick Cheney, l'actuel vice-président des USA a signe, au début de la guerre, le plus gros contrat prive au monde. KBR a le monopole, dans les 400 bases américaines, de la restauration (300.000 repas par jour), de la maintenance, des pressings et j'en passe... 14.000 personnes travaillent en Irak pour cette société dont les employés tout en bas de l'échelle sont Sri Lankais ou Indiens, et par conséquent payes des clopinettes.

Imaginez une ville française de 300.000 habitants dans laquelle il n'y aurait qu'une seule enseigne de restaurant, de laverie, de plombiers, d'électriciens etc... Un véritable monopole que seul le super pote de G.W. Bush pouvait acquérir.

Je dois reconnaître que la qualité est très bonne, que ce soit au niveau de la nourriture, qu'au niveau de la rapidité d'intervention en matière de maintenance. Mais j'en connais un qui souhaiterait que cette guerre dure encore bien des années.

Près de six ans après le déboulonnage des monuments grandioses que Saddam Hussein avait fait ériger à sa gloire, les autorités irakiennes comptent mettre en place une centaine de nouveaux ouvrages artistiques appelés à symboliser une ère de paix. Avant l'intervention militaire anglo-américaine de 2003, les statues et monuments ornant les places publiques se référaient au parti Baas de l'ex-président ou à ses victoires militaires sur les nombreux ennemis de l'Irak. A l'instar de la statue géante de l'ancien raïs que des soldats américains déboulonnèrent devant les caméras de télévision en avril 2003 sur la place Firdous, beaucoup de représentations de Saddam - souvent en uniforme - parsemaient la ville. Devant un bureau du ministère de l'Intérieur, une peinture murale le représentait labourant les champs à la bêche. Au ministère de la Justice, il apparaissait en toge, tenant les plateaux d'une balance. La plupart des peintures murales ont été recouvertes et les statues détruites par des Irakiens dans le chaos de 2003. Parmi celles qui n'ont pas disparu, on peut voir une sculpture de bronze (au milieu d'un grand rond-point de la Zone verte) représentant des soldats irakiens sur un char qui brandissent un drapeau en signe de victoire sur l'Iran après la guerre sanglante qui opposa les deux pays de 1980 à 1988. Dans la Zone verte fortifiée où sont regroupées les missions diplomatiques, deux paires de bras géants émergent du sol à des centaines de mètres l'une de l'autre, tenant des épées croisées qui forment une arche sur un champ de parade. Modelées d'après les mains de Saddam, elles ont nécessité 160 tonnes de bronze. L'Irak actuel entend éliminer ce type de monuments pour leur substituer des symboles de paix. Un fusil au canon tordu pourrait ainsi remplacer les épées, a dit à Reuters Mohammed Tahir al Timimi, chef de la commission gouvernementale chargée des statues et des peintures murales. Timimi a demandé à des artistes irakiens disséminés dans le monde de présenter des projets, sans leur imposer de sujet "pour ne pas être taxé d'influence politique". "Nous avons beaucoup d'idées, par exemple des statues de penseurs ou d'écrivains, car Bagdad est le berceau de la civilisation", a commenté Mourtadha Hedad, sculpteur et professeur au Collège des beaux-arts de Bagdad. Quant aux vieux monuments de Saddam Hussein, ils pourraient trouver place dans un musée qui serait construit près de la Statue du Martyr, monument élevé dans les années 1980 à la mémoire des Irakiens tombés durant la guerre Iran-Irak.

Hier soir j'ai repris un Chinook pour un vol de nuit qui devait faire Spiecher-Kirkouk-Tal Alfer-Mossoul-Spiecher. J'étais assis cette fois entre le pilote et le copilote avec casque adéquat pour écouter leur conversation mais également pour leur poser un tas de questions... Le vol jusqu'à Kirkouk a dure 40 min. Il y avait 2 hélicoptères. Arrives a Kirkouk, les 2 appareils font le plein de kerosen. J'étais dans le 1er Chinook, donc une fois le ravitaillement termine, le second prend notre place "a la pompe".

Une fois termine, le pilote du second hélicoptère nous prévient qu'une avarie est apparue dans son circuit électrique. Il faut réparer sur place, pas question de décoller avec un tel problème d'autant plus qu'il y avait des soldats a bord. Donc nous avons attendu sur la piste a cote des appareils le temps que la panne soit réparée. 2 heures d'attente (avec autour de nous les torchers de Kirkouk dont le sol regorge de petrole), mais 2 heures inoubliables: tout d'abord parce que c'était Noël. Ensuite parce les pilotes, tous jeunes, sont super sympa et déconneurs, et surtout parce que l'un des canonniers qui était en Afghanistan puis maintenant en Irak et qui fait parti du 101ème Airborne (l'une des compagnies qui le 6 juin 1944 a été parachutée sur la Normandie) m'a offert son badge qu'il portait sur sa manche droite. En me le tendant, il m'a dit qu'il ne l'avait jamais enlevé depuis qu'il a quitte les USA. Ce badge, je l'ai dans la poche au moment ou je rédige ce texte...

Finalement la panne étant trop importante, une partie des soldats a embarque dans notre Chinook, quant a l'appareil "critique", le pilote a décide de le ramener a Spiecher, mais seul. Nous sommes revenus a la base vers 1h30 du matin, gelés, fatigues mais de bonne humeur.

Ce soir je quitte Spiecher pour retourner dans la zone verte. Je devrais avoir un vol militaire pour Koweit le 30 décembre et partir pour NYC le 31.

Ça me fait bizarre de partir. Je ne peux pas dire que j'aime l'armée mais en tant que civil, j'étais comme un poisson dans l'eau ici. J'ai rencontre des gens extraordinaires, exceptionnels, hors du commun ( 3 mots quasiment similaires pour montrer mon insistance!). Des garçons et des filles honnêtes, respectueux et très professionnels qui essayaient toujours de glisser un ou deux mots de français lors qu'ils s'adressaient a moi.

Je reviendrai en février, c'est certain !

Je vous souhaite un très Joyeux Noël...

Quant a moi, je vais passer le réveillon dans ce Chinook entre Spiecher et Mossoul. Départ a 20h, retour a la base vers minuit.

Je suis actuellement avec le 10th Mountain, un régiment héliporté d'élite. Je flâne entre les Apache, les Kiowa (photo) et autres Black Hawk. Hier j'ai assiste a une séance d'entraînement d'une strike team surnommée les Pathfinder. J'ai pris plein de photos, vous les verrez très prochainement.

Cet helicoptere coute $3,000,000 plus la camera au-dessus du rotor qui coute a elle-seule $1,500,000 !

Grosses bises a tous.